Je veux rappeler deux choses.
D'abord, les responsables de ce texte, au sein de notre groupe, ont eu l'occasion de rencontrer le président de la filière. Et pour qui a lu l'intégralité du plan de filière, il n'y a pas de doute quant à l'accord des professionnels avec l'amendement de Mme Limon. Les choses doivent donc être totalement claires à cet égard.
D'autre part, je ne veux pas laisser dire que les uns ou les autres mépriseraient ce qui s'est fait dans le passé – surtout lorsque l'on en a été un acteur, chers collègues… De tels propos sont bien malvenus. C'est d'abord inutilement agressif et c'est faire un mauvais procès.
Il va de soi que ce que nous déciderons par nos votes s'inscrit dans une forme de continuité avec des dispositions précédemment adoptées mais, vous en conviendrez, assez peu suivies d'effets. Nous ferons donc en sorte, nous – et peut-être y aura-t-il sur ce point une différence qualitative – , d'appliquer ce qui a été voté. Ceux qui invoquent la mémoire et ceux qui décident de l'avenir pourront ainsi tomber d'accord.