… où 47 % d'oeufs sont produits selon des modes alternatifs à l'élevage en cage, contre 31 % en France.
Si nous sommes largement en deçà de ce qu'a fait l'Allemagne, c'est parce que la filière, comme le Gouvernement, a fait le choix d'une adaptation a minima au lieu d'interdire l'élevage en cage ! On en paie aujourd'hui le prix.
Cela pose une question relativement à l'ensemble du projet de loi. Une filière tend à vouloir s'adapter a minima, car cela représente pour elle un coût, plutôt que d'avoir une vision stratégique pour l'avenir. Si nous n'avons pas, ici, une vision stratégique pour les filières, et si nous ne faisons qu'attendre ce qu'elles décideront – puisque nous ne cessons d'entendre qu'il faut leur faire confiance et responsabiliser les acteurs – , cela ne suffira pas. Il nous faut fixer une orientation.
Mes camarades de La France insoumise et moi, je pense que nous voterons l'amendement qui nous est ici proposé, mais cela revient à voter une mesure déjà appliquée dans les faits.