À ma connaissance, il n'existe aucune barrière à ce qu'un industriel propose la mise sur le marché d'un nouvel additif. L'EFSA est entrée depuis quelques années dans un programme d'évaluation et de réévaluation systématique de l'ensemble des additifs, un par un. J'imagine donc que les nouveaux additifs passeront également par ces fourches caudines.
Toutefois, les comités d'experts ne peuvent évaluer que sur la base des données de la bibliographie scientifique dont ils disposent – donc en s'appuyant sur des modèles animaux de génotoxicité ou autres, ce qui est très important. Mais, chez l'homme, pour l'instant, les données restent très limitées. C'est en cela qu'il est besoin de recherches. Les besoins de recherche sont là-dessus.