C'est l'idée. Dans le projet qui nous occupe, typiquement, nous avons déjà identifié un certain nombre de partenaires. Nous voudrions, par exemple, travailler avec le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) au sein de l'OMS, et avec des collègues qui travaillent au niveau mécanistique. Cela peut être en France, mais nous avons aussi des partenaires potentiels au niveau européen. L'idée est donc de bâtir un « projet réseau » qui permette d'allier toutes les compétences et de répondre sur l'aspect épidémiologique, expérimental et autre.
Une fois que nous aurons ces données scientifiques solides, le challenge sera, au niveau européen, d'intégrer tous ces niveaux pour arriver au niveau de preuve. Mais oui, il est sûr qu'un financement européen – déjà national, mais plus encore européen – pourrait complètement aider à cristalliser et à répondre concrètement à la question.