Je pense que nous les avons évoqués au travers de la discussion.
Il faut que la recherche puisse disposer de moyens permettant d'aider à la décision politique, il faut donc plus de moyens pour la recherche publique.
Il faut qu'il y ait aujourd'hui une transparence sur l'offre alimentaire, qui soit accessible à tous les chercheurs.
Il faut mettre en place des mesures qui soutiennent une amélioration de l'offre alimentaire. Le Nutri-Score en fait partie. C'est la raison pour laquelle nous insistons beaucoup sur cet outil car, s'il n'est pas parfait, il a le mérite d'exister et peut avoir un véritable impact à condition de le rendre plus accessible, mieux diffusé pour que le consommateur le connaisse. Nous savons que cela aura un impact important sur l'offre alimentaire et la qualité nutritionnelle des aliments.
Il faut également être extrêmement clair sur des recommandations visant à la promotion d'aliments bruts afin de détourner en partie la consommation d'aliments ultra-transformés. Il ne s'agit pas de les supprimer complètement. Il paraîtrait que, dans les objectifs du futur Programme national nutrition santé, le Haut Conseil de la santé publique ait même proposé de quantifier un objectif de réduction de la consommation des aliments ultra-transformés de 20 % dans les cinq ans. Ce serait déjà un premier pas. Il se propose également de promouvoir la consommation des aliments bruts.
Il faut donc tout à la fois présenter des recommandations, délivrer des éléments d'information, mais aussi, à terme, avoir les moyens de dire aux responsables politiques que tels additifs posent problème, que ceux-ci doivent être interdits et ceux-là limités. Et pour cela, il faut accorder des moyens destinés à la recherche !