… nous avons préféré travailler en amont et leur proposer des formations, mais aussi généraliser la présence dans les abattoirs, quelle que soit leur taille, des responsables protection animale, créés à l'initiative de la précédente majorité. Nous avons également proposé de rendre applicable dans tous les abattoirs la protection définie par la loi Sapin 2 en faveur des lanceurs d'alerte. Nous avons enfin ouvert les abattoirs à la responsabilité sociale des entreprises, qui les engagent dans des démarches de progrès.
Certains abattoirs possèdent déjà des caméras de vidéosurveillance, mais ce choix relève de la liberté d'entreprendre et de celle des directeurs d'abattoirs, tout comme celui de mener avec le personnel le travail qui convient. La vidéo serait-elle la réponse à l'absence ou au manque de personnels ? C'est à l'État de répondre à cette question. À mon avis, il faut toujours des personnes, ne serait-ce que pour contrôler. La réponse est aussi, probablement, d'investir dans les petits abattoirs de proximité auxquels je tiens beaucoup et qui ont disparu au fil des années.