Comme cela a été souligné par plusieurs intervenants, nous abordons là un sujet hautement sensible : celui du bien-être animal et de la vidéosurveillance dans les abattoirs, sur des postes de saignée et de mise à mort. L'amendement no 1561 , qui concentre mon attention – car je ne voterai pas les autres – mérite qu'on y regarde de près. Il propose une expérimentation, et je suis par principe favorable aux expérimentations. De plus, comme l'a très bien dit Guillaume Garot, la question éthique est complexe et on ne connaît pas les effets inattendus de l'arrivée de la vidéosurveillance dans ces services particuliers. Aux postes de saignée et de mise à mort, on filmera ceux qu'on appelle communément les tueurs, car – il faut bien appeler les choses par leur nom – l'abattage représente une mise à mort de l'animal, et c'est cela qui sera enregistré sur les images.
La mention « sur la base du volontariat » que propose l'amendement me semble personnellement insuffisante. Je connais des chefs d'établissement qui sont plutôt favorables à l'expérimentation de la vidéosurveillance ; mais ce qui m'intéresse, ce sont les salariés concernés.