Intervention de Robert Brzusczak

Réunion du lundi 14 mai 2018 à 17h00
Commission d'enquête chargée de tirer les enseignements de l'affaire lactalis et d'étudier à cet effet les dysfonctionnements des systèmes de contrôle et d'information, de la production à la distribution, et l'effectivité des décisions publiques

Robert Brzusczak, président de la Fédération nationale de l'industrie laitière (FNIL) :

Je ne dirais pas cela. En fait, la logique voudrait qu'il n'y ait pas de rappel. Les produits devraient être retirés avant d'être mis en vente. En général, quand il y a un rappel, c'est malheureusement trop tard, à la suite d'un constat, comme, par exemple, le fait qu'un premier consommateur présente un symptôme. Normalement, nos procédures d'autocontrôle doivent nous permettre de ne pas envoyer pas chez nos distributeurs des produits qui posent problème. L'analyse des produits doit permettre d'arrêter le produit avant qu'il ne parte chez nos clients ou, au pire, quand il est encore sur la plateforme du distributeur et qu'il n'est pas encore arrivé dans les linéaires des magasins.

Même si c'est compliqué à dire, je répète que le risque zéro n'existe pas dans notre domaine où nous traitons un produit vivant. Je ne pense pas que ce soit le fait du distributeur. Bien souvent, l'alerte est déclenchée lorsque le produit est déjà dans les rayons et qu'un premier cas apparaît.

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