Je voulais rendre hommage à la sagesse et à la prudence du Gouvernement sur ce sujet très délicat. Des travaux complémentaires sont nécessaires qui, je me permets de le suggérer, pourraient prendre la forme d'un rapport parlementaire afin d'éclairer les possibles et de soulager la pression que l'on s'apprête à faire peser sur les préfets.
En appui à votre décision, monsieur le ministre, je voulais rappeler que, sur le plan économique, une exploitation ne se découpe pas : elle entre dans une démarche agro-écologique, à côté, comme plus loin, des habitations.
Pour les directeurs de plusieurs agences de l'eau des bassins versants, avec lesquels j'ai pu discuter, un grand périmètre faisant un pas dans l'agro-écologie vaut mieux qu'une série de périmètres ayant opté pour des labels hétérogènes. Il est donc préférable de favoriser un écosystème agricole plus écologique, plus économe que d'aboutir à une succession de périmètres.
C'est ainsi que nous sortirons par le haut de la question, et que nous réconcilierons l'agriculture et tous ses voisins, y compris immédiats.