Tout le monde reconnaît que nous sommes confrontés à un vrai problème et qu'il faut intervenir. Toute la question est de savoir à quel moment nous voulons le faire et quel genre de pression nous voulons exercer. Ce qui est certain, c'est que ceux qui ont été victimes de ces produits en souffrent maintenant. Certains votes ne sont pas faciles, car il nous faut voter en conscience.
Nous avons presque tous des agriculteurs dans nos circonscriptions. Or certains d'entre eux croient encore que les produits visés ne sont pas dangereux. Aussi modeste soit-il, la création d'un fonds pourrait être un premier signe. Chacun votera en conscience, soit pour la proposition du ministre, soit pour celle que nous font nos collègues, car nous avons tous conscience du danger que représentent ces produits. À titre personnel, je pense que c'est maintenant qu'il faut agir et faire un petit pas en direction de nos agriculteurs.