D'une certaine manière, Gabriel Serville ne fait pas autre chose en évoquant la problématique particulière due à l'utilisation différente des produits phytosanitaires en climat tropical par rapport au climat tempéré, avec une efficience et des dosages différents, et des effets polluants sans commune mesure. Les conditions climatiques sont radicalement différentes.
J'ai appris, tout petit, que si on voulait atteindre l'égalité, il fallait, à des situations différentes, des traitements différenciés. Sinon, on n'obtient pas une prise en compte équitable et égale des territoires qui forment la République – et c'est bien de cela qu'il s'agit. C'est pourquoi j'invite les membres du Parlement à entendre la colère froide de mon collègue, une colère qui, au bout du compte, est aussi l'expression d'une forme de désespérance, celle d'un territoire qui souhaite être respecté et entendu, à l'image de tous les territoires ultramarins, qui veulent être spécifiquement pris en compte, au regard des particularités qui sont les leurs.