Mes chers collègues, je suis pour ma part hostile à ces amendements, tout d'abord parce qu'il existe une collégialité gouvernementale qui fait que, lorsque le ministre de l'agriculture prend une décision aussi importante que celle de s'opposer à une autorisation de mise sur le marché prise par une autorité administrative indépendante dont l'expertise est reconnue, j'ose espérer que l'intelligence humaine – en attendant l'intelligence artificielle – le pousse à consulter ses collègues et, en premier lieu, le Premier ministre.
Cette forme de désaveu de l'intelligence du ministre, dont on a pu – je rejoins en cela l'avis de notre collègue Christian Hutin – mesurer et sonder toute la profondeur au cours de nos débats n'a pas lieu d'être – pas plus, donc, que l'amendement no 2449 .