Ne cédons pas à l'idéologie et remettons les pieds sur terre, si vous me passez l'expression !
Comme l'ont indiqué le ministre, le rapporteur et d'autres collègues, il est évident que la pulvérisation par drone sera beaucoup plus précise qu'elle ne pouvait l'être avec les autres moyens aériens. On économisera donc le produit, qui sera dispersé exactement à l'endroit où il doit l'être, c'est important de le signaler. Ajoutons que la charge utile d'un drone est de 60 litres. Les frappes, si je puis dire, seront donc très précises et limitées.
Surtout, il y a la question des accidents du travail, que vient d'évoquer Charles de Courson : sur des pentes à 30 % ou plus, il importe d'économiser l'homme. On parle de bien-être animal – nous avons eu un grand débat à ce sujet hier – , mais veillons à ne pas oublier le bien-être de l'agriculteur, comme je le dis toujours. En l'espèce, nous sommes au coeur de cette préoccupation : il ne faut pas oublier le bien-être des hommes et des femmes qui travaillent sur les terres agricoles. Il faut donc mettre en oeuvre cette expérimentation, qui vise avant tout à les aider.