Mais pourquoi ne se donne-t-on pas une nouvelle année au lieu de mettre, une fois de plus, des godasses de plomb à nos agriculteurs ? Je ne comprends pas que, d'un côté, on nous dise « l'Europe, toute l'Europe, rien que l'Europe » et que, de l'autre, on en rajoute. Mes chers collègues, vous parlez tous, dans vos circonscriptions, de surtransposition européenne. Les masques doivent tomber : pourquoi surtranspose-t-on ? Je pose simplement la question. Pourquoi laverait-on plus blanc que blanc, sachant qu'on n'a pas de solution alternative ? S'il y en a une, qu'on la mette sur la table. J'avais même proposé à l'époque, monsieur le ministre – vous vous en souvenez probablement – qu'un arrêté pris par les ministres chargés de la santé et de l'agriculture puisse mettre fin à l'usage de ces produits à tout instant. Quels moyens se donnent les programmes européens de recherche pour avancer ? Arrêter, au 1er septembre 2018, l'usage des néonicotinoïdes, alors que vous essayez, par votre texte de loi, de redonner un peu de confiance et d'espoir aux agriculteurs, revient à leur adresser un très mauvais signal.