Je serai bref.
Je ne veux pas gloser sur la confiance que l'on accorde ou non aux dires du Président. Toutefois, si l'on devait traduire dans la loi l'intégralité de ses engagements, il faudrait aussi voter un amendement sur la non-transposition dans la loi française, laquelle va exactement à l'encontre de ce qui est proposé dans ces amendements.
Par ailleurs, en allant dans ce sens, on trahit l'état d'esprit qui a régné lors des états généraux de l'alimentation, un état d'esprit de confiance avec nos agriculteurs. La confiance, c'est le respect de la parole donnée, selon laquelle des solutions alternatives seraient recherchées dans la période de clémence de trois ans. Je ne vois pas pourquoi nous reviendrions sur cela car, au-delà des points sur lesquels vous étiez attendu et qui, comme nous l'avons déploré, ne sont pas dans le texte, il manquerait la forme, ce qui serait très grave.