Nous avons déposé un amendement qui dit précisément cela, tout en étant un peu moins ambitieux que le Président, car nous pensons que certains problèmes pourront se poser à certaines filières. C'est pourquoi nous donnons une petite souplesse, de deux ans, comme nous l'avons fait pour les néonicotinoïdes. Si, dans trois ans, malgré tous les efforts, des problèmes demeurent, nous donnons deux ans supplémentaires, ce qui nous fait arriver, je l'espère, à l'année qui verra l'interdiction du glyphosate au niveau européen. Tout cela est donc très cohérent.
Nous pouvons également nous demander pourquoi il importe que cela soit dans la loi et pourquoi nous sommes si motivés par cette question. Dans la méthode proposée par le ministre, la proposition d'un comité de suivi est excellente, car, même si l'on votait l'interdiction du glyphosate, il faudrait inscrire dans la loi la création d'une telle instance. Le problème vient du fait que celle-ci cherchera des solutions au fur et à mesure et qu'elle n'interdira le glyphosate que s'il les trouve.
Lorsqu'on entend la présidente de la FNSEA dire tout net qu'en trois ans, il est impossible d'arrêter le glyphosate, …