Néanmoins, pour en revenir au fond de mon amendement, je peux vous dire que l'ensemble des organisations professionnelles agricoles de notre pays ainsi que les nombreuses ONG que nous avons rencontrées ont soulevé ce problème très important de l'importation de denrées produites avec des molécules non autorisées en France. Aujourd'hui, l'attente est très forte sur ce sujet. Ne pas intégrer cette interdiction dans la loi serait une faute.
Parmi les membres de la mission d'information sur l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, nous comptions le rapporteur du projet de loi que nous examinons aujourd'hui : il a bien évidemment accepté la publication du rapport que nous avons rédigé et qui soulève ce point précis.