Je ne vais pas surprendre grand monde, puisque j'ai déjà développé mes arguments précédemment.
Le problème n'est pas tant celui que vous soulevez : aujourd'hui, si les aliments entrant en Europe comportent des produits qui y sont interdits, ils sont refusés. Ce n'est pas un problème, le règlement européen prévoit déjà une telle interdiction. Cela ne fait aucun doute : si l'on trouve dans les produits importés des résidus de substances interdites en Europe, l'entrée dans l'Union européenne leur est interdite.
Le vrai problème est le suivant : sommes-nous aujourd'hui capables de contrôler réellement le respect de ces règles ? Sans doute manquons-nous de contrôleurs pour détecter ces résidus de produits aux frontières de l'Union européenne.