Par ailleurs, s'agissant du mode d'élevage, l'utilisation d'OGM ou d'antibiotiques dans l'alimentation des animaux, notamment pour accélérer leur croissance, est indétectable lorsque la viande arrive aux frontières de l'Union : nous devons donc contrôler cela sur place, et les accords internationaux doivent prévoir des clauses en la matière, le cas échéant avec une condition de réciprocité. C'est tout l'enjeu des accords qui doivent être signés. Cette possibilité de contrôler les modes de production dans les autres pays constitue un élément de blocage de la conclusion d'un accord avec le Mercosur. Seule une telle condition pourra éviter à nos éleveurs et à nos agriculteurs de se retrouver en concurrence avec des produits qui ne sont pas élaborés avec les mêmes normes et pour lesquels des substances interdites en Europe ont parfois été utilisées.
Avis défavorable à l'ensemble de ces amendements.