Je me joins aux remarques du rapporteur. Je ne sais pas comment on peut défendre un tel amendement lorsque l'on sait la difficulté à recruter des vétérinaires en milieu rural. Les vétérinaires s'installent dans les villes – on les appelle les vétérinaires « chat-chien ». Tant mieux, car il est nécessaire de soigner nos animaux de compagnie. Mais le recrutement de vétérinaires en milieu rural, pour s'occuper des élevages bovins, ovins ou caprins devient une vraie difficulté.
Je tiens à souligner le rôle absolument essentiel des vétérinaires dans la lutte contre l'antibiorésistance, ainsi que les résultats exceptionnels du plan EcoAntibio. Alors que nous avions fixé un objectif de réduction de 25 % des antibiotiques, nous avons atteint 37 %.
Ce résultat est d'abord dû aux vétérinaires, qui ont diminué leur utilisation d'antibiotiques. Les éleveurs ont également été impliqués, pour une meilleure qualité de leur viande et une meilleure qualité de vie de leurs animaux. De gros efforts ont été faits. Le fait de pouvoir prescrire et vendre des médicaments est un élément important de l'économie des cabinets en milieu rural.
Ces amendements ne sont pas adaptés à la situation des vétérinaires en milieu rural. J'émets donc un avis défavorable.