Ensuite, les enjeux de santé sont très importants – des rapports évoquent 10 millions de victimes d'ici 2050 ; 12 500 morts seraient liées à la résistance aux antibiotiques aujourd'hui en France. On ne peut pas s'en abstraire aussi facilement.
Oui, la santé de nos concitoyens nécessite des ruptures. Elle réclame notamment que la spécificité du métier de vétérinaire soit reconnue, pas seulement dans la mission de délivrance des antibiotiques – rappelons que 63 % de la consommation d'antibiotiques est le fait des élevages.
Nous souhaitons réfléchir à un modèle sain pour tout le monde et qui permette un travail décent et digne.