Ce n'est peut-être pas la bonne réponse, mais c'est un vrai sujet. Certains pays qui importent nos produits sont aujourd'hui plus exigeants que nous en matière d'antibiotiques – les Chinois sont très sourcilleux sur la dose d'antibiotiques administrée aux animaux qui leur sont vendus.
Je partage votre sentiment, monsieur le ministre. Il faut rendre hommage aux vétérinaires de campagne, de moins en moins nombreux, qui font preuve d'une disponibilité surprenante – de nombreuses corporations pourraient s'en inspirer.
Je salue également les efforts qui ont été accomplis : la consommation d'antibiotiques a diminué dans des proportions considérables. Peut-être y a-t-il encore trop de prescriptions collectives – les antibiotiques ne sont pas administrés à un animal mais à un élevage, par exemple par le biais de l'alimentation animale. C'est compliqué, mais les choses ont évolué.
Il existe des solutions alternatives aux antibiotiques. Je pense à des entreprises qui investissent dans l'alimentation avec des algues qui jouent le rôle de substitut aux antibiotiques. Les pouvoirs publics, au lieu de s'en désintéresser, feraient bien d'accompagner cette évolution.