On s'assigne ensemble, avec les spécialistes et les experts, des objectifs de santé publique. Pourquoi ne pas s'assigner, avec les CEPP, dans le cadre, bien entendu, de la réduction des dépenses et de l'efficacité des prescriptions, ces mêmes objectifs dans un but d'efficacité et de rentabilité – puisque nous discutons des revenus des agriculteurs ? J'ai rencontré ces derniers, comme vous. Ils se sont largement affranchis des prescriptions et des délivrances des filières actuelles, qu'il s'agisse des coopératives ou des négociants. Ils vont eux-mêmes chercher les renseignements utiles, ont suivi les formations adéquates et savent pratiquer une sorte d'automédication pour s'affranchir de ces contraintes. Et là, qui paie ? Ce sont bien les agriculteurs qui paient les coopératives et les négociants d'une façon ou d'une autre, vous le savez très bien. Je ne comprends absolument pas pourquoi vous vous opposez à des dispositifs logiques, naturels, admis à la fois pour l'exercice des acteurs professionnels et pour les bénéficiaires – les êtres humains ou, en l'occurrence, les plantes, les exploitations et les cultures – et pourquoi vous nous opposez les CEPP. Je suis favorable à la délivrance d'ordonnances adéquates, précises et ciblées en fonction du diagnostic.