Bien entendu, il ne nous incombe pas – et nous n'en avons aucunement l'intention – de faire en sorte qu'elles disparaissent demain. Elles doivent pouvoir continuer à travailler. Nous devons donc prendre le temps de la concertation afin de définir avec elles les stratégies d'entreprise adéquates.
Cette concertation portera sur toutes les considérations pertinentes, tant techniques que financières et humaines. Ce laps de temps, qui nous est nécessaire, permettra ensuite de travailler sur la teneur des ordonnances. Je réitère d'ailleurs l'un des engagements que j'ai pris à propos de l'ordonnance relative au secteur coopératif. Nous pouvons travailler ensemble sur ces sujets sans aucune difficulté.
J'évoquerai enfin le gaspillage alimentaire, qu'aborde également l'article 15. Le gaspillage alimentaire représente des points de compétitivité perdus. Lutter contre est une façon de diminuer le coût des repas pour la restauration collective. Nous ouvrons donc aux entreprises privées la possibilité de faire des dons alimentaires et de dresser un diagnostic du gaspillage alimentaire.
L'article 15 est donc important. Il convient de le maintenir afin de mettre en oeuvre les diverses actions que j'ai évoquées. Nous serons donc défavorables aux amendements tendant à sa suppression.