L'une des solutions – qui est de toute façon obligatoire, que ce soit pour la gestion des exploitations agricoles, pour la mise en marché ou pour les achats – réside dans la formation des agriculteurs. Plus l'agriculture s'adaptera, plus les compétences des agriculteurs devront, pour ainsi dire, monter en gamme. Cela pose donc, monsieur le ministre, la question de l'avenir de la formation professionnelle dans l'agriculture.
Autre chose : tout ce qui a été dit pose la question de l'avenir des organismes stockeurs – OS – dans notre pays : comment fonctionnent-ils et quel est le rôle ? Mais aussi, monsieur le ministre, quel est l'avenir des chambres d'agriculture, quel est leur rôle à venir ? Je persiste en effet à croire que, les chambres d'agriculture étant des organismes parapublics, financés par la taxe sur le foncier non bâti, et donc en grande partie par les propriétaires fonciers, il devient nécessaire dès à présent – ce sera, je l'ai bien compris, après les prochaines élections – de réfléchir à leur avenir et peut-être, surtout, à recentrer leur mission de conseil.
Voilà ce que je voulais dire pour conclure mais, comme je l'ai souvent dit durant ces sept ou huit jours de débat…