Mme Guérel a déjà dit beaucoup de choses. Je sais que le ministre et le rapporteur feront valoir que cet amendement n'a pas sa place dans cette loi. Mais si cette loi faisait preuve d'une ambition pour la transition agricole dont notre pays a besoin, nous ne pourrions pas faire l'impasse sur la ressource en eau et l'irrigation.
L'irrigation pratiquée dans le cadre de l'agriculture intensive n'est plus compatible avec l'urgence écologique et le manque croissant d'eau. La modification des barèmes pourrait constituer une incitation positive à l'évolution de nos pratiques. À cet égard, la différenciation selon les usages est très importante et s'inscrirait pleinement dans une loi agricole ambitieuse.