Le devenir de la ressource en eau est un vrai sujet : il y aura une vie après le pétrole, il n'y en aura pas après l'eau. Le conflit des usages dans le contexte du réchauffement climatique est une véritable question.
Ceci étant dit, je souligne à quel point nous sommes en train de changer le modèle économique de la gestion par bassin intégré de l'eau. Par les prélèvements au sein des agences de l'eau et par d'autres dispositifs, nous sommes en train de réduire les moyens que nous pourrions consacrer à la ressource en eau à travers le territoire.
Je rappelle que 1 800 000 mètres cubes d'eau sont perdus à cause des fuites chaque année sur le territoire, soit l'équivalent du lac d'Annecy : c'est un sujet sur lequel nous devons nous pencher avant de traiter les problèmes soulevés dans ces amendements.