Vous le savez, cette question relève du plan national d'actions sur le loup, lancé il y a quelques mois, qui prévoit une expérimentation sur six mois. Vous savez à quel point je suis mobilisé sur le sujet. Il faut protéger les éleveurs et leur permettre de se défendre. L'agropastoralisme a toujours été au coeur de nos priorités, mais nous avons également à coeur de défendre la biodiversité. C'est pourquoi le Gouvernement a fixé à 500 le seuil de population des loups.
Il n'en demeure pas moins que les éleveurs attaqués doivent pouvoir se défendre. Nous souhaitons aussi que, sur ces questions, la responsabilité soit exercée au plus près des territoires. Les décisions de tir n'ont pas à être décidées au ministère de l'agriculture et de l'alimentation ou rue de Varenne, dans le bureau du Premier ministre.
Au terme des six mois qu'aura duré le plan loup, nous tirerons les leçons de cette expérimentation et regarderons si nous devons y apporter des modifications particulières. Quoi qu'il en soit, ces questions relèvent du niveau réglementaire et non pas législatif. Avis défavorable.