Elle est éminemment politique, et vous le savez. Nous sommes conscients que la loi française – c'est certainement ce que vous avez voulu dire – n'est pas à même de résoudre le problème de la prédation du loup, qui est de niveau européen. En revanche, nous avons besoin que vous soyez présent dans ce débat, monsieur le ministre, et qu'à travers vous la France pèse de tout son poids pour que soit entendue la détresse des éleveurs, qui ne peuvent plus faire face au problème. Aujourd'hui, tous les massifs montagneux et la plupart des territoires sont touchés.
Ensuite, le plan loup repose sur une évaluation du nombre d'individus présents sur le territoire français qui est contestable et contestée, les éléments de comptage ne nous paraissant pas fiables. Avant toute chose, nous avons besoin d'indicateurs fiables pour décider si oui ou non l'espèce continue d'être en danger, si elle doit être préservée et s'il faut en favoriser l'augmentation.