Monsieur le ministre, je regrette que, dans votre intervention, vous n'ayez pas pris davantage en considération la situation de l'élevage, sur lequel a insisté M. Viala.
Vous partez du principe que le plan loup prévoit la présence de 500 loups en France. Mais il est assez clair qu'aujourd'hui, ce chiffre est dépassé. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage nous raconte des histoires depuis des années. Il y a dix ans, dix départements étaient touchés. Ils sont aujourd'hui trente-quatre. On consacrait alors 8 millions au loup, et 28 aujourd'hui. On voit bien que le dispositif n'est pas adapté.
Vous qui devez défendre l'élevage et l'agropastoralisme, je regrette que vous laissiez faire le ministère de la transition écologique et solidaire. Je le dis très clairement : des associations comme Ferus, qui font du loup un fonds de commerce, sont financées par des crédits de ce ministère. C'est purement scandaleux.