Permettez ! Le groupe Nouvelle Gauche n'a pas abusé de son temps de parole et sera sans doute celui qui en aura cédé le plus, proportionnellement. Nous avons un investissement au long cours sur ce sujet. La demande que je fais est grave et, même si elle n'est pas populaire, je veux l'exprimer ici pour des raisons de conviction.
Premièrement, si nous ne prenons pas de mesures dans ce véhicule législatif, dans les deux ans qui viennent, nous ne pourrons que regarder les trains passer : nous serons les spectateurs de situations sur lesquelles nous allons nous émouvoir, sans avoir aucun moyen d'action.
Deuxièmement, cinquante intellectuels de tous horizons, dans Le Monde, aujourd'hui, demandent une réforme constitutionnelle qui lève le verrou permettant de lutter contre l'accaparement du foncier.
Troisièmement, l'ensemble des organisations syndicales appelle à des mesures d'urgence, en amont d'une grande loi d'orientation.