… qui ont interpellé M. le ministre et lui ont demandé : « Monsieur le ministre, pouvez-vous nous garantir qu'il n'arrivera pas en France de boeuf nourri aux farines animales ? » Silence de M. le ministre. Vous êtes remontés au créneau et avez reposé votre question : « Monsieur le ministre, pouvez-vous nous garantir qu'il n'y aura pas en France de boeuf nourri aux farines animales ? » Toujours pas de réponse de M. le ministre.
Voyant ce silence, nous nous sommes emparés de la même question, sans obtenir non plus aucune réponse de M. le ministre. La seule réponse, timide, que nous avons entendue du rapporteur à un autre moment du débat a été qu'on ne pouvait pas contrôler tout ce qui se passait dans ces pays.
C'est en effet une réponse de bon sens : on entend bien qu'on peut pas contrôler ce qui se passe là-bas. Ce qu'on peut contrôler, en revanche, c'est ce qu'on importe chez nous. Or, le choix qui est fait est de ne pas le contrôler.