Monsieur le ministre, s'agissant d'un amendement d'appel, vous nous répondrez que celui-ci, portant sur une réserve de précaution qui remplacerait la dotation pour aléas, est un cavalier budgétaire. Mais je veux, en défendant ces deux amendements, souligner l'importance de ce débat – je sais que vous en êtes conscient – et la nécessité de mettre enfin en place un outil financier dans le compte d'exploitation de nos fermes françaises qui soit simple, lisible, puissant, avec un plafond que j'évalue personnellement à une moyenne sur cinq ans du chiffre d'affaires des exploitations, de façon à apporter de la souplesse. Il faudra coupler cela avec une évolution du dispositif assurantiel.
Vous avez annoncé, monsieur le ministre, que ce sujet serait traité dans le cadre de la loi de finances pour 2019 : pouvez-vous nous donner de premières pistes, vous engager à une vaste concertation avec l'ensemble des députés et reconnaître la nécessité de disposer d'un outil simple, lisible et puissant ?