Les élus de bon sens sont unanimes pour arrêter l'usage du glyphosate et des néonicotinoïdes. Le Président de la République a fixé le terme de 2021 ; vous, monsieur le ministre, avez défini la méthode : concertation et mobilisation sans faille de tous les acteurs, pour trouver le plus vite possible des méthodes alternatives qui assureront résolument la protection de la biodiversité et augmenteront plus encore les critères de sécurité sanitaire.
S'agissant de la prise en compte du bien-être animal, c'est la même chose : diagnostic partagé avec les filières d'élevage afin d'accélérer les plans de filière et d'échafauder des programmes de mutation des techniques d'élevage. L'exemple de la filière de la poule pondeuse est emblématique de la volonté des éleveurs d'améliorer les conditions d'élevage et de prendre ainsi en compte cette réalité, inscrite dans la loi de 2015, que l'animal est un être sensible. Tout doit être mis en oeuvre pour que, de leur naissance à leur mort, les animaux d'élevage aient une vie la plus paisible possible avec le moins de souffrance.
La qualité des denrées alimentaires françaises est, depuis toujours, tourné vers l'excellence. Le texte encourage encore plus tous les acteurs, de la terre à l'assiette, à prendre la nécessaire mesure de la notion d'alimentation saine et durable. C'est ainsi que le concept d'agriculture et de nutrition à vocation santé doit être repéré et valorisé. Il y va du bon état sanitaire des populations. L'acte de se nourrir, dans notre beau pays qui a inscrit la gastronomie au patrimoine mondial de l'UNESCO, doit rester un geste culturel noble, qui renforce le lien social entre les hommes.
Monsieur le ministre, depuis le début de nos travaux, je n'ai cessé de répéter que le coeur du sujet qui nous réunit aujourd'hui demeure le revenu des agriculteurs français, …