Allons plus loin : nous sommes, hélas, bien loin de l'ambitieuse politique de l'alimentation que le Président de la République avait lui-même appelée de ses voeux à Rungis, en octobre dernier, en parlant d'une « nouvelle France agricole » et d'une transformation profonde de nos façons de produire et de consommer. Le défi que nous avons à relever, c'est celui d'une confiance retrouvée des Français dans leur alimentation, après des années où se sont succédé des crises alimentaires et sanitaires. Le défi que nous avons à relever, c'est celui d'une alimentation de qualité pour tous, qui puisse vraiment rémunérer ceux qui font l'alimentation.
Je ne reviens pas sur le trouble créé par les contradictions du Gouvernement et de la majorité sur le glyphosate. Je ne reviens pas sur cette curieuse idée selon laquelle avant vous, monsieur le ministre, rien n'aurait été fait sur le bien-être animal, car c'est Stéphane Le Foll lui-même qui avait posé les fondements des mesures développées aujourd'hui.