Je veux plutôt vous présenter la démarche qui a été la nôtre : proposer pour avancer. Dans le droit fil des États généraux de l'alimentation, nous avons fait des propositions très claires pour accompagner les filières et les industriels vers une alimentation plus saine, plus favorable à la santé. Vous avez refusé nos amendements en ce sens. Dans le droit fil des États généraux de l'alimentation, nous avons proposé d'encadrer la publicité à destination des enfants et des adolescents. Cela a aussi été refusé. Dans le droit fil des États généraux de l'alimentation, nous avons proposé une vraie éducation à l'alimentation, à l'école, avec un parcours éducatif dédié, pour transmettre des repères, en particulier nutritionnels, et pour rappeler la valeur culturelle, patrimoniale de l'alimentation, au-delà de sa valeur marchande. Cette disposition n'a pas trouvé davantage d'écho.
Nous avons également proposé, à l'initiative de notre collègue Dominique Potier, des mesures d'urgence pour lutter contre l'accaparement des terres, dont l'adoption aurait été un signal fort, dans l'attente d'une loi foncière.