… mais certaines posent question, comme la limitation de l'obligation de logements accessibles à 10 % seulement des immeubles collectifs, le bonus de constructibilité de 30 % ou encore l'allégement des règles de stationnement en cas de transformation de bureaux en logements. Mais alors, comment le quartier vivra-t-il demain ?
Vous allez fragiliser les maires dans leur rapport de forces en affaiblissant l'avis de l'architecte de Bâtiments de France. Une démarche de co-construction positive à la recherche de solutions aurait été préférable. Vous manquez l'opportunité de passer en mode « urbanisme de projet de vie ». La révision non ajustée de la loi littoral suscite aussi des inquiétudes légitimes.
Les Français sont attachés au patrimoine, à l'architecture, aux paysages naturels ou urbains, à la qualité des constructions et à leur insertion harmonieuse dans le milieu environnant. Les Français attendent de l'ordre, de la tranquillité dans leurs quartiers.
Vous utilisez beaucoup de mots pour remettre la République dans les quartiers, mais les mots ne suffisent pas. Dans les quartiers, les Français ont des problèmes concrets : il faut leur apporter des solutions pragmatiques. Vous ne le faites pas. Pourquoi avoir refusé, en commission, d'autoriser les bailleurs à utiliser la vidéoprotection dans leurs parties communes afin de lutter contre l'occupation illégale de ces dernières ?