Grâce à la politique que nous avons menée sur un certain nombre de sujets de fond, dont les effets sont directement ressentis sur l'ensemble des territoires, nous avançons. Je ne dis pas que c'est parfait – en politique, il faut savoir faire preuve d'humilité – , mais nous écoutons ce qui remonte des collectivités.
Monsieur Bazin, vous m'accusez d'affaiblir le pouvoir des maires. Comme vous, je suis encore élu local et j'entends les expressions des associations d'élus. Si nous avions bien écouté l'expression de certaines associations d'élus – je pense à l'Assemblée des communautés de France, l'AdCF, et à France urbaine – , nous aurions été beaucoup plus proactifs, et cela concerne aussi les membres de votre sensibilité politique. Je vous appelle donc au calme sur ce sujet : nous essayons d'avoir des expressions et des propositions équilibrées. Dans certains cas, il faut, bien sûr, opérer certaines évolutions de compétences, mais nous le faisons avec modération.
Monsieur Bazin, vous avez parlé de Lunéville ; vous avez dit que le plan « Action Coeur de ville » était un bon plan, que vous n'étiez pas contre mais qu'il n'allait pas marcher. Or, où vais-je signer la première convention ? Justement, à Lunéville.