Sur le fond, je veux rappeler, que comme cela a été dit d'emblée par l'ensemble des orateurs, cette loi a fait l'objet d'une très large concertation depuis l'été 2017 : les ministres l'ont ouverte auprès des acteurs du secteur ; La République en marche a proposé à ses adhérents de se mobiliser sur cette question et de faire remonter les problématiques de terrain. Nous avons tout consacré des centaines d'heures à des auditions sur le terrain pour construire une loi pragmatique, qui réponde aux besoins des Français.
Nous ne sommes pas ici pour faire une loi de plus le logement – il y en a eu précédemment ; certaines ont donné des résultats, d'autres moins – , mais pour répondre aux besoins des Français.
Pouvons-nous nous satisfaire qu'il y ait aujourd'hui en France 4 millions de mal-logés ? Non.
Pouvons-nous nous satisfaire de ce que 2 millions de Français attendent encore un logement social, parfois pendant huit ans en Île-de-France – puisque nous parlions des quartiers et des départements de cette région ? Non.
Pouvons-nous nous satisfaire que des jeunes renoncent à des opportunités professionnelles parce qu'ils ne trouvent pas de logement ? Non.
Pouvons-nous accepter qu'il y ait toujours des zones grises et des zones blanches dans notre pays ?