Certes, mais il revient en l'espèce à dire blanc et à faire noir. Messieurs les ministres, ne prenez pas mal les propos que je vais tenir, mais je fais confiance à deux mâles blancs pour résoudre ce très épineux problème et trouver des solutions – car les mâles blancs ont aussi des choses à dire et font aussi des choses intelligentes.
Monsieur le ministre, nous avons fait des propositions raisonnables : nous n'avons déposé que 250 amendements en commission, et nous ferons de même en séance, en vue d'améliorer ce texte qui, par ailleurs, contient de bonnes choses.
Par exemple, les mesures que vous proposez pour les centres-villes, ou pour lutter contre les marchands de sommeil, sont bonnes : nous n'avons d'ailleurs quasiment pas déposé d'amendements visant à nous y opposer.
Ceux que nous avons déposés n'ont pour but que de les améliorer, car elles vont dans le bon sens.
Nous portons le même jugement s'agissant des mesures relatives aux antennes téléphoniques, car même si le rôle des architectes des bâtiments de France peut se discuter, atteindre sur l'ensemble du territoire une couverture globale est un objectif auquel nous adhérons. Qui peut être contre ? Nous avions d'ailleurs proposé des mesures similaires.
Sur vos deux grandes propositions, la vente des logements sociaux et l'absence de réponse à la ghettoïsation, vous commettez selon nous une erreur historique.