Même si cela aurait pu être fait en commission, il nous faut trouver très vite une solution, car – je le dis avec une certaine solennité – les habitants de ces quartiers ne peuvent plus attendre.
Nous savons très bien qui la ghettoïsation arrange aujourd'hui : ce sont les réseaux, en particulier de radicalisation, qui utilisent la faiblesse liée à ce phénomène pour s'implanter dans ces territoires.
Or comme la République, à cause de la ghettoïsation, recule, ce sont ces réseaux qui la remplacent. Ce n'est donc pas qu'un problème de logement, ni de ghettoïsation sociale : l'avenir de la République comme de la France se joue dans ces quartiers.