J'ajoute que si c'est très pénible pour nous autres parlementaires, cela l'est tout autant pour tous nos collaborateurs, non seulement ceux dont nous sommes en quelque sorte les « patrons », mais aussi les personnels de l'Assemblée nationale qui sont au contact direct du travail de la séance. Ne croyez pas que des effectifs qui, par exemple, ont été taillés pour trois jours par roulement puissent tenir sur cinq, six ou sept jours, week-ends compris, pendant des semaines et des semaines – car c'est ce qui s'annonce, puisqu'on nous a dit et qu'on a demandé au personnel de ne prendre aucune disposition de location avant le 15 août. J'adjure les ministres présents de dire à qui de droit qu'on ne fasse pas une chose pareille.
Je prends le risque de m'exprimer sur ce sujet. Je l'avais fait l'année dernière, en expliquant qu'il fallait bien que les gens aient des vacances, surtout que j'avais constaté un rajeunissement de mes collègues et que j'en avais déduit, ce qui est avéré, que nombre d'entre eux, élus pour la première fois, devraient s'expliquer en famille du fait qu'ils allaient disparaître pendant le mois de juillet, alors que des locations avaient été faites et que les petits attendaient à la maison de savoir ce qui allait se passer.