Sur le fondement de l'article 58, alinéa 1, relatif à la tenue de nos débats.
Nous allons enfin commencer la discussion du texte, programmée sur huit jours. Avec le recul dont nous disposons concernant l'examen de la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire dite EGAlim et sachant que le texte dont nous discutons est deux fois plus long, que du temps de parole supplémentaire vient, à juste titre, d'être demandé par le président Chassaigne, je me demande si nous en aurons terminé mercredi prochain – permettez-moi d'en douter…
Je suis inquiet parce que le président Mézard a l'espoir de pouvoir signer le premier contrat Action coeur de ville le vendredi 8 juin à huit heures du matin. OrR, sa présence serait tout de même souhaitée parmi nous si nous continuons nos travaux.
Je souhaite donc que la Conférence des présidents puisse se réunir afin que nous disposions tous d'une visibilité réelle et que nous puissions envisager sereinement nos discussions. Pour nos collaborateurs, pour les vôtres, pour le personnel de l'administration, c'est important. Il a été prévu que nous travaillerions un week-end ; sera-ce le cas aussi un second ? Il en va de la qualité de nos débats. Je ne voudrais pas que l'on brade la discussion des derniers articles, qui traitent de sujets très importants – la veille du week-end de la Pentecôte, nous avions examiné très rapidement les derniers articles en commission. Si nous voulons un travail de qualité, il est important d'avoir des débats de qualité.
Aujourd'hui, la programmation des séances suscite beaucoup d'inquiétudes. En complément des propos tenus par le président Chassaigne, je demande que l'on puisse avoir une juste visibilité sur la durée de nos débats, que l'on puisse savoir comment ils sont planifiés, notamment pour savoir s'ils dureront au-delà du mercredi 6 puisque le jeudi 7 est entièrement réservé à une niche parlementaire. Reprendra-t-on l'examen du texte le vendredi 8 ? Le reprendra-t-on le lundi suivant ? Nous avons tous besoin de le savoir.