Intervention de François Pupponi

Séance en hémicycle du vendredi 1er juin 2018 à 9h30
Évolution du logement de l'aménagement et du numérique — Après l'article 12 sexies

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Vous pouvez rire, monsieur Pahun, mais aujourd'hui ces hôtels sont rachetés par des gens qui font de la spéculation. Ceux qui viennent investir, qui rasent l'hôtel et construisent trois ou quatre maisons à plusieurs millions d'euros les louent très cher l'été, et en plus l'État leur fait un chèque de 30 % ! C'est le droit actuel. C'est ce qui se passe actuellement sur les côtes corses.

Les hôteliers disent donc : « Nous sommes en train de mourir les uns après les autres, et il y a de la spéculation foncière. Est-ce qu'on peut trouver une solution ? » C'est tout ce qui est dit par cet amendement. Est-ce qu'on peut trouver une solution pour maintenir une activité économique et éviter la spéculation foncière, en plus financée par l'État à 30 % ? C'est tout ce qui est dit.

On a dit : « les agriculteurs auront le droit ; les ostréiculteurs auront le droit » ; mais là, il y a un problème particulier. Essayez d'aller voir ce qui se passe, de comprendre et ensuite d'analyser. Aujourd'hui, il y a de la spéculation foncière, et j'aimerais que le ministre me réponde pour savoir si l'État va continuer à donner 30 % d'un investissement à des gens qui font de l'activité para-hôtelière en louant leur villa une semaine par an. On leur paye 30 % de l'investissement uniquement en Corse. Est-ce normal ? Est-ce que d'autres l'accepteraient ? Peut-on au moins revenir sur cette absurdité ?

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