Ces amendements de suppression de l'article vont dans le bon sens. Je rappelle également que l'irradiation solaire est tout aussi forte à trois kilomètres de la côte que sur le littoral.
Il existe en effet de multiples solutions pour installer des panneaux photovoltaïques. On peut imaginer, contrairement à ce qui est souvent fait, d'installer lesdits panneaux en hauteur, par exemple à trois mètres, afin de permettre de développer des cultures au sol.
Beaucoup de solutions permettent de concilier production d'énergie solaire et agriculture. Je ne vois donc pas pour quelle raison il faudrait ébrécher la loi littoral.
Chers collègues, je vous répète, loin du capitalisme international cible des caricatures du rapporteur, que, si l'on vote, comme je l'espère, la suppression de cet article, il faudra m'expliquer comment on a réussi à adopter l'article 12 quinquies qui, lui, permet carrément de construire des bâtiments dans des dents creuses, alors que l'article 12 octies ne traite, lui, que de panneaux solaires. Il me semble que c'est assez contradictoire.
Quant à la raison que je demandais à ma collègue, elle n'est pas générale : je suis effectivement très étonné que l'article 12 quinquies ait pu être voté hier.
Si nous supprimons l'article 12 octies, j'espère que le Sénat reviendra sur l'article 12 quinquies. Si ce n'est pas le cas, je ne doute pas que nous aurons, en deuxième lecture, la lucidité de le supprimer.