S'il y en a un, sur les bancs de cet hémicycle, qu'on ne peut pas taxer d'affreux anti-environnementaliste, c'est moi ! Je commenterai cet amendement d'autant plus librement. Sur certains territoires, notamment ceux de montagne, on ne peut plus lancer un projet sans qu'il soit attaqué, en particulier, je le dis librement, par des associations environnementales avec lesquelles j'entretiens par ailleurs d'excellentes relations et que je suis sur une série de sujets comme la qualité de l'air ou de l'eau. À titre personnel, je ne voudrais pas – et l'avis du rapporteur m'intéresse – que ce texte aménage une sorte d'exception pour les associations environnementales, qui leur permettrait d'intensifier encore les recours systématiques sur une partie de notre territoire. Je le répète, je pense surtout aux territoires où la tension est particulièrement importante, comme les territoires de montagne, où les projets sont systématiquement attaqués.