Comme je l'ai indiqué un peu plus tôt, un certain nombre d'attentats extrêmement graves ont été déjoués : en obtenant une information qui n'aurait rien donné devant le juge judiciaire – ou seulement après un temps infini –, nous avons pu soit lever un doute, mettant ainsi fin à une enquête, soit déjouer des opérations en cours. Sans les perquisitions administratives, des attentats extrêmement graves auraient pu être commis sur notre territoire. Pour ma part, je ne serai pas le ministre qui se contentera de rendre des hommages devant les cercueils de nos policiers ou de nos concitoyens.