Ce débat est important. L'article 25 traite d'une question qui est prégnante dans tous les territoires. Je vous ai écoutés les uns et les autres, j'entends les différentes sensibilités qui s'expriment, qu'elles soient issues de la majorité ou de l'opposition.
Mesdames, messieurs les députés, tout d'abord, je tiens à dire qu'il serait trop facile d'opposer, de manière péremptoire, ceux qui n'ont aucune connaissance du terrain à ceux qui le connaissent, ces derniers se trouvant bien évidemment dans l'opposition... On a chacun, chacune, notre bagage d'expériences. En tant qu'ancien élu local, je sais ce qu'est la proximité ; en tant qu'ancien parlementaire, j'ai vu prendre des décisions peu conformes au respect de cette dernière, en particulier au cours des toutes dernières années – j'ai eu l'occasion d'en parler hier. Mais, au-delà de cette remarque préalable, je vois bien que nous parlons tous de la même chose, c'est-à-dire de la meilleure façon d'améliorer la situation des locataires et des bailleurs sociaux et de faire face aux besoins de logements sociaux dans notre pays. Comme je l'ai déjà rappelé, j'ai siégé un certain nombre d'années dans un office départemental d'HLM, et par conséquent je suis bien placé pour apprécier votre expérience et votre connaissance du dossier, monsieur Peu, mais, même si je n'en ai vraisemblablement pas fait autant que vous, vous n'êtes pas le seul en ce cas et je crois savoir, moi aussi, de quoi je parle, d'autant que pendant toute ma carrière d'avocat, j'ai eu l'occasion de plaider pour des structures du logement social.
J'en viens à ce que j'ai entendu au cours de ce débat.
Monsieur Peu, vous n'avez pas hésité à affirmer que certains grands organismes étaient « d'une inefficacité notoire ».