Tous l'admettaient : la situation actuelle n'est pas bonne. Dans ces conditions, si le Gouvernement ne faisait rien, on lui reprocherait son immobilisme. Mais quand il agit, ce n'est pas bien non plus !
J'ai toujours maintenu le dialogue avec les bailleurs sociaux et avec l'Union sociale pour l'habitat, même quand il était assez tendu, parce que je pense que la concertation est le meilleur moyen d'avancer. Par ailleurs, je ne fais pas systématiquement miennes les conclusions de la Cour des comptes, mais il faut reconnaître que la description que font ses rapports – dont je ne vous infligerai pas la lecture – du monde du logement social n'est pas exceptionnellement positive. Cela étant, pour avoir été élu local, je sais la difficulté de l'exercice, et comme la plupart d'entre vous, je considère que l'on n'a pas nécessairement, depuis des bureaux parisiens, une vision exacte de la situation.
Vous avez tous parlé de proximité. Je ne pense pas, monsieur Saddier, que l'on puisse me faire le reproche d'ignorer son importance.