Dans la réalité, nous savons qu'il existe une obscurité totale, un éloignement très fort du locataire, qui peut découvrir soudainement qu'un organisme auquel il a payé un loyer durant des années n'est plus le même. C'est une question de fond qui, au-delà de la pertinence de l'amendement, vise à rendre réalité que, dans ces organismes à caractère public, collectif, le locataire doit rester un acteur.
Sans cela, on installe une fois de plus un élément d'éloignement, alors que les décisions sont prises soi-disant au nom ou en présence des représentants des locataires. Or ceux-ci, je le répète, sont entièrement dépossédés, hormis parfois une petite vitrine à l'entrée des bâtiments, où ils peuvent poser une affichette de temps en temps. Tout cela n'est pas sérieux !
Cet amendement créerait une obligation logique, celle d'expliquer les enjeux d'une évolution aux locataires, par exemple en les invitant à des réunions d'information. Voilà ce qui encouragerait les citoyens à être actifs, à s'adresser à leurs gestionnaires sans attendre que les choses se détériorent, qu'une crise révèle la mauvaise gestion d'un bâtiment.
Je ne comprends donc pas pourquoi cet amendement est rejeté d'une telle façon.